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Partenariat avec la Médiathèque musicale de Paris

 
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Musée de la Vie romantique: adresse et horaires

Hotel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal
75009 Paris

Téléphone :
+33 (0)1 55 31 95 67

Horaires d'ouverture :
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Fermé les lundis et les jours fériés suivants : 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Accès :
Métro : Saint-Georges (ligne 12), Pigalle (ligne 2 ou 12), Blanche (ligne 2)

Partenariat avec la Médiathèque musicale de Paris
dans le cadre de l'exposition
« Tempêtes et naufrages. De Vernet à Courbet »

Mission

La Médiathèque musicale de Paris (MMP) est une bibliothèque du réseau de la Ville de Paris entièrement dédiée à la musique, sous toutes ses formes et sur tout support.
Au-delà des missions traditionnelles de constitution et de mise à disposition de collections variées, la MMP s’attache depuis plusieurs années à valoriser son fonds patrimonial de 100 000 vinyles et 8 000 78t pour diversifier ses publics.

Pour cela, elle développe une politique active d’action culturelle - expositions, concerts, ateliers, conférences, rencontres - et s’est lancée dans une stratégie de présence en ligne et hors les murs en construisant des partenariats nombreux notamment avec le Musée de la Vie romantique.
 

Soutien sur l'exposition « Tempêtes et naufrages. De Vernet à Courbet »

S’appuyant sur son expertise, la MMP vous propose une immersion sonore dans la première salle de l’exposition « Tempêtes et naufrages ». Cette proposition d’immersion sonore réunit des œuvres de compositeurs romantiques inspirées des soubresauts de la mer, de la sonate en ré mineur op. 31 de Beethoven à l’opéra « Les Troyens » de Berlioz.

Découvrez cette bande sonore en ligne :

 

La playlist de l'exposition

Le thème de la tempête, qu’elle soit maritime ou terrestre, a toujours inspiré les compositeurs. Illustrée et mise en musique dans le répertoire classique à travers la musique descriptive, elle deviendra une source d’expression pour les musiciens romantiques, qui s’ingénieront davantage à faire ressentir qu’à montrer les éléments déchaînés.
 
¬ Ludwig Van Beethoven, Sonata n°17 op.31 « La tempête », in Beethoven complete piano sonatas, « Adagio », Igor Levit, piano, Sony music, 2019

Notre voyage musical commence avec Ludwig van Beethoven, un précurseur du mouvement romantique. Sa célèbre sonate n° 17 Op. 31 n°2 pour piano dite « la tempête » est inspirée par l’œuvre éponyme de William Shakespeare.  Le piano, qui connaît à cette époque des transformations techniques, traduit désormais des nuances et des variétés de sons jusqu’à présent produites par l’orchestre.

¬ Daniel Steibelt, Concerto pour piano no 3 en mi majeur op. 33 « L’Orage », Howard Shelley, piano, Ulster orchestra, Hyperion, 2014

Dans le concerto pour piano n°3 en mi majeur, Daniel Steibelt, le rival de Beethoven, compose les prémices d’un orage à travers une forme musicale très aimée des romantiques : le concerto.

¬ Fréderic Chopin, Étude op. 25 n°11, Maurizio Pollini, piano, Deutsche Grammophon, 1972

L’étude opus 25 n° 11 en la mineur de Frédéric Chopin, surnommée « le vent d’hiver », est une œuvre pour piano caractérisée par son interprétation vive et agile. Le compositeur était un habitué de la maison d’Ary Scheffer (aujourd’hui musée de la Vie romantique).

¬ Franz Liszt, Orage, Stephen Hough, piano, Hyperion, 2003

Franz Liszt, également voisin et ami d’Ary Scheffer, nous fait voyager en Suisse. Dans le cinquième morceau de la première des trois années de pèlerinage, Liszt décrit le moment où il fut surpris par un orage.

¬ Edvard Grieg, Le retour de Peer Gynt, Kirsten Flagstad, soprano, London Symphony Orchestra / Øivin Fjeldstad, Decca, 1958

Le romantisme arrive plus tardivement en Norvège et c’est en 1891 que le compositeur Edvard Grieg aborde le thème du naufrage maritime dans la suite no 2, op. 55 de son célèbre Peer Gynt.

¬ Gioachino Rossini, Guillaume Tell, Acte IV, Scène 6, Orchestra e Coro dell’Accademia nazionale di Santa Cecilia (Roma), EMI classics, 2011

La tempête arrive à son apogée avec Guillaume Tell de Gioachino Rossini, lorsque le héros fait naufrage dans l’acte IV.  Si l’ouverture est très célèbre, l’opéra est moins connu, car peu joué du fait de sa longueur.

¬ Carl Maria Von Weber, Oberon, Acte II, « Chorus », Monteverdi choir, Orchestre révolutionnaire et romantique / John Elliot Gardiner, Philips, 2005

L’extrait suivant est tiré de l’opéra Oberon de Carl Maria von Weber, inspiré du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare. Weber, dont Debussy disait « qu’il était le premier musicien qui ait été inquiété par le rapport qu’il doit y avoir entre l’âme et la nature », décrit dans l’acte II un naufrage provoqué par le lutin Puck et les esprits de la mer, de la terre et des airs.

¬ Hector Berlioz, Les Troyens, Acte IV, « Chasse royale et orage », Jon Vickers, chant, Joséphine, Veasy, chant, Berit Lindholm, chant, Orchestra and chorus of the Royal Opera House, Covent Garden / Sir Colin Davis, Phillips, 2005

Hector Berlioz au début de l’acte IV de son opéra Les Troyens convoque aussi l’orage qui éclate lors d’une chasse royale, dans une surprenante pantomime accompagnée de l’orchestre.

¬ Richard Wagner, Die Fliegende Holländer, Rezitativ une Arie. « Die Frist ist Um », Royal Concertgebouw Orchestra, Andris Nelsons, RCO, 2014

En marge du romantisme, dans son opéra Der fliegende Holländer (Le Vaisseau fantôme), Richard Wagner propose une explosion symphonique évoquant un naufrage au moment de l’arrivée du célèbre vaisseau hollandais (Acte I, scène 2).

Pour aller plus loin

 

Le musée et le salon de thé sont actuellement fermés pour travaux. 

Réouverture prévue pour mars 2026.