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Parcours famille de l'exposition Cœurs.

 
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Musée de la Vie romantique: adresse et horaires

Hotel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal
75009 Paris

Téléphone :
+33 (0)1 55 31 95 67

Horaires d'ouverture :
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h. Fermé les lundis et les jours fériés suivants : 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Accès :
Métro : Saint-Georges (ligne 12), Pigalle (ligne 2 ou 12), Blanche (ligne 2)

Découvrez l'exposition "Cœurs. Du romantisme dans l'art contemporain"
en famille pendant la période de confinement

Présentée au musée de la Vie romantique, l’exposition "Cœurs, du romantisme dans l’art contemporain" invite à découvrir une quarantaine d’œuvres de trente artistes actuels, autour de la représentation du cœur.

Le parcours, organisé autour de sept sections, dessine les contours d’un cœur multiple : cœur ouvert, cœur artiste, cœur symbole, cœur amoureux, cœur brisé, cœur gravé et cœur éternel. Gaëlle Rio, directrice du musée, vous propose une lecture approfondie du parcours de l'exposition dans les espaces du musée.
→ Voir la video de présentation de l'exposition
 

Le musée n'accueille plus de public depuis le 14 mars 2020 mais propose une sélection de six œuvres pour découvrir l'exposition à la maison :

« Cœur ouvert »

Cor, Luise Unger, 2008, Sculpture, fil d’acier inoxydable crocheté 

Reconnais-tu cette forme ? C’est l’organe du cœur ! Il est isolé, extrait du corps dans lequel il est censé battre. Suspendu dans le vide, ce cœur semble très fragile. Pour le fabriquer, l’artiste a choisi d’utiliser du fil de fer. Ce cœur fait penser à un élément que tu peux trouver dans la nature : un cocon dans lequel la chenille devient papillon. On l’appelle la chrysalide. De même que la chrysalide est souvent invisible, ton cœur est lui aussi caché. Il est cependant essentiel au bon fonctionnement de ton corps. Prends le temps de contempler ce cœur si léger…

 

 


 

« Cœur artiste »

Fandango por venas y arterias, Pilar Albarracín, 2017, photographie 

L’artiste porte un costume un peu particulier, tu ne trouves pas ? Sur cette photographie, qui est un autoportrait, elle se représente en danseuse de flamenco avec une robe qu’elle a elle-même créée. Son cœur, au lieu d’être caché, apparaît en imprimé sur son vêtement. Tout autour, les vaisseaux sanguins sont dessinés. On croirait voir les racines d’un arbre. Ce n’est pas un hasard, car, comme l’arbre, l’artiste puise dans les racines de son cœur pour trouver son inspiration. Espagnole d’origine andalouse, Pilar Albarracín choisit une danse traditionnelle de son pays pour se mettre en scène.

 

 


« Cœur symbole »

Irene…, Jim Dine, 1993, huile et vernis sur toile

D’où vient la forme du ♥ ? Elle ne vient pas de l’organe mais de la feuille de lierre. Verte toute l’année, cette feuille symbolise l’amour durable. En revanche, la couleur rouge du cœur renvoie à celle du sang. L’artiste Jim Dine utilise souvent ce motif dans son œuvre. Sur ce tableau, le cœur n’est pas tel qu’on a l’habitude de le voir : il n’est pas rouge mais brun, posé sur un damier multicolore et traversé de coulures blanches. Regarde bien le tableau… En bas il est inscrit : « IRENE, GOODNITE ». C’est le titre d’une chanson américaine qui évoque l’amour impossible du chanteur avec une femme, Irene.

 

 


 

« Cœur brisé »

Cœur au repos, Annette Messager, 2009, tissage (fil de fer, filet noir)

Observe le matériau de cette œuvre… Ce cœur est réalisé avec un filet de pêche qui tient en équilibre grâce à une armature en fil de fer. Il est couché et semble naufragé, comme un bateau après une tempête. On aurait envie de le redresser. Le filet est cassé, le cœur est brisé. Il est noir, une couleur souvent associée à la mort et au deuil. L’artiste exprime ici le chagrin que l’on peut ressentir à la fin d’une histoire d’amour ou lors du départ d’un être aimé. On peut voir dans ce cœur d’autres sens : un cœur prisonnier d’une relation ou encore un cœur malade. L’artiste te laisse décider du message qui te parle le plus…

Gaëlle Rio, directrice du musée, propose son regard sue cette œuvre → voir la vidéo

 


 

« Cœur gravé »

Napoli, Claude Nori, 1982, photographie

As-tu déjà vu ces graffitis où les amoureux écrivent leurs noms sur des pierres ? L’artiste Claude Nori les photographie et en fait des œuvres d’art. Comme dit le dicton : « Les paroles s’envolent, les écrits restent. » Ainsi, ces messages survivent aux personnes qui les ont écrits. Claude Nori puise son inspiration dans un lieu qu’il connaît bien : Vérone, en Italie. La ville sert de décor à la tragédie de Shakespeare Roméo et Juliette. Là-bas, les couples viennent confier leur amour à Juliette et recouvrent la façade de sa maison de graffitis.

 

 


 

« Cœur éternel »

Amour éternel, Gilles Barbier, 2017, gouache sur papier
 
Étrange ce crâne à l’envers, non ? Au premier coup d’œil, il fait froid dans le dos et pourtant il cache des indices inattendus… Les as-tu trouvés ? Au niveau du nez, le trou forme un cœur, et, à l’intérieur, il est écrit « amour éternel ». Traditionnellement, le crâne dans les œuvres d’art est lié à la mort : il indique aux vivants que leur vie n’est pas infinie. On appelle cela un « memento mori », ce qui signifie en latin « souviens-toi que tu vas mourir ». Mais ici, l’artiste a renversé le crâne comme pour faire triompher l’amour sur la mort.

 

Légendes :
1. Luise Unger, Cor, 2008 Scuplture _ volume Fil d'acier inoxydable crocheté 51 x 31 x 26 cm  Collection Fondation Antoine de Galbert © photo _ Alistair Overbruck
2. Pilar Albarracin,  Fandango por venas y arterias, 2017, épreuve chromogène contrecollée sur Dibond. Edition de 3 + 1 E.A. Courtesy Galerie GP & N Vallois,  Paris © Pilar Albarracin Studio  © Adagp, Paris, 2020
3. Annette Messager, Cœur au repos, 2009 Tissage _  fil de fer, filet noir, 43 x 100 x 17 cm. Collection Antoine de Gabert, Paris © Cloé Beaugand © Adagp, Paris, 2020
4. Jim DINE Irène…, 1993 Huile et vernis sur toile 213,4 x 137,2 cm Photo _ Bertrand Huet Tutti. Courtesy Templon, Paris – Bruxelles © Jim Dine © Adagp, Paris, 2020
5. Claude Nori, Napoli, 1982, Photographie tirage lambda sur papier baryté, 30 x 40 cm © CLaude Nori, Courtesy Polka Galerie Paris France
6. Gilles Barbier, Amour éternel (artist impression), 2017, gouache sur papier, Courtesy Galerie GP & N Vallois, Paris © JC Lett © D.R © Adagp, Paris, 2020
 

Le musée et le salon de thé sont actuellement fermés pour travaux. 

Réouverture prévue pour mars 2026.